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DPE et GES : les clés pour comprendre les étiquettes énergie et climat

DPE et GES : les clés pour comprendre les étiquettes énergie et climat

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) renseigne non seulement sur la consommation d’énergie d’un logement, mais aussi sur son impact climatique à travers les émissions de gaz à effet de serre (GES). Pourtant beaucoup ignorent encore comment se lit ce document et surtout, quelle étiquette détermine la note finale. Dans cet article, nous allons voir en détail la composition du DPE, le rôle de l’étiquette GES et ses conséquences pour les propriétaires.

Qu’est-ce que le DPE ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) est un document qui évalue la performance d’un logement du point de vue énergétique et climatique. Concrètement, il indique à quel point un logement consomme de l’énergie et combien de gaz à effet de serre (GES) il émet, avec une note allant de A (excellent) à G (très mauvais). Cet indicateur est devenu un outil important pour les ménages afin de connaître l’efficacité de leur logement et son impact sur le climat. Il sert notamment à identifier ce qu’on appelle les passoires énergétiques, c’est-à-dire les logements classés F ou G qui consomment le plus d’énergie et/ou émettent le plus de GES .

Mis en place en 2006, le DPE est aujourd’hui obligatoire dès qu’on met un logement en vente ou en location. L’idée est d’informer les futurs acquéreurs ou locataires sur la “santé énergétique” du bien, un peu comme un bulletin de santé de la maison. Le DPE fournit également des recommandations de travaux pour améliorer la performance, car un logement bien classé consommera moins d’énergie (factures allégées) et émettra moins de CO₂.

Les deux étiquettes du DPE : énergie et GES

Le DPE se présente sous la forme de deux indicateurs complémentaires, souvent appelés étiquette énergie et étiquette climat (GES) . Ces deux notes reflètent des aspects différents :

  • L’étiquette énergie évalue la consommation d’énergie du logement (chauffage, eau chaude, etc.). Elle est exprimée en kWh d’énergie primaire par m² et par an. Les logements en classes A ou B sont très économes en énergie, tandis que les classes F ou G consomment beaucoup plus . Cela donne une idée de la future facture de chauffage ou d’électricité et des améliorations possibles pour économiser.
  • L’étiquette climat (ou GES) indique là quantité de gaz à effet de serre émise par le logement, principalement en kilogrammes de CO₂ par m² et par an. Là aussi, A ou B signifient de très faibles émissions, et G représente des émissions très élevées . Ce critère dépend surtout du type d’énergie utilisé : par exemple, un chauffage au fioul ou au gaz émettra beaucoup plus de CO₂ qu’un chauffage électrique alimenté par des énergies renouvelables . L’étiquette GES montre donc l’impact du logement sur le climat et incite à privilégier des équipements moins polluants.

Quelle étiquette détermine la note finale du DPE ?

Depuis 2021, le DPE a évolué pour fusionner ces deux indicateurs en un seul classement global . Autrement dit, votre logement n’a plus qu’une note finale de A à G qui prend en compte à la fois sa consommation d’énergie et ses émissions de GES. Comment cette note est-elle calculée ? C’est simple : la plus mauvaise des deux performances est retenue pour la note finale.

Par exemple, si un logement obtient B en énergie mais C en GES, sa classe finale sera C, la moins bonne des deux. Ce système incite donc à améliorer simultanément l’isolation du logement (pour consommer moins) et le mode de chauffage ou d’approvisionnement en énergie (pour émettre moins de CO₂ et réduire le GES.

Quel impact pour les propriétaires ?

Le DPE n’est pas qu’une simple formalité administrative : il a des conséquences concrètes pour les propriétaires. Tout d’abord le DPE est obligatoire : tout propriétaire vendeur ou bailleur doit faire réaliser ce diagnostic et le fournir aux acheteurs ou locataires potentiels . L’étiquette énergie/climat doit même figurer dans l’annonce immobilière, pour que chacun puisse connaître d’emblée la performance du logement.

Ensuite, les résultats du DPE peuvent imposer des actions. Un logement mal noté risque d’être plus difficile à vendre ou à louer, et sa valeur peut diminuer. À l’inverse, une bonne note (A, B ou C) est un atout qui valorise le bien et rassure sur le montant des factures d’énergie. Surtout, la loi a introduit des restrictions pour les logements les moins performants afin de lutter contre le gaspillage énergétique. En clair, un propriétaire bailleur ne pourra plus louer un logement classé trop bas :

  • Classe G : interdiction de mise en location depuis 2025 (un logement G est considéré comme « indécent » du point de vue énergétique) .
  • Classe F : interdiction de louer à partir de 2028 .
  • Classe E : interdiction de louer à partir de 2034 .

Ces échéances laissent le temps de réaliser des travaux d’amélioration, mais les propriétaires doivent les avoir en tête. Si vous possédez un logement énergivore, il faudra prévoir des rénovations (isolation, chauffage, etc) pour pouvoir continuer à le louer à l’avenir. Même pour la vente, ces classes F ou G sont un handicap : on estime qu’un logement classé F ou G se vend jusqu’à 2 à 18 % moins cher qu’un logement de classe D, en raison des travaux importants à prévoir. D’où l’importance d’anticiper et d’améliorer son DPE : c’est bon pour la planète, pour le confort des occupants, et aussi pour la valeur de votre bien !

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