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PLF 2026 : ce que prévoit le budget pour le DPE et la rénovation énergétique des logements

PLF 2026 : ce que prévoit le budget pour le DPE et la rénovation énergétique des logements

Le Projet de Loi de Finances 2026 (PLF 2026) met l’accent sur la transition écologique tout en cherchant à contenir les dépenses publiques. Il prévoit plusieurs mesures liées au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) et à la rénovation énergétique des logements. Entre recentrage des aides, incitations fiscales et nouvelles obligations, le gouvernement veut accélérer la disparition des passoires thermiques et encourager les rénovations les plus efficaces.

Ces orientations s’inscrivent dans un contexte où l’État cherche à concilier rigueur budgétaire et ambition climatique.

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Un budget 2026 entre rigueur et transition écologique

Le PLF 2026 affiche un double objectif : réduire le déficit public tout en maintenant la transition énergétique comme pilier de l’action gouvernementale. Concrètement, la mission « Écologie, développement et mobilités durables » voit son budget augmenter de +15,6 % (22,94 Milliards alloués en 2026) afin de concilier compétitivité économique, résilience sociale et climat.

Toutefois, cet effort global masque des arbitrages serrés. Le budget Logement et rénovation (mission « Cohésion des territoires ») est lui en recul de 900 Millions d’Euros en 2026. Plusieurs observateurs dénoncent même une « année blanche » pour la transition écologique, craignant un coup de frein aux projets de rénovation performante.

Face à ces contraintes, le gouvernement a choisi de concentrer les aides disponibles vers les logements les plus énergivores. Plutôt que de lancer un nouveau plan massif, le PLF 2026 recentre les dispositifs existants sur les passoires thermiques, en ciblant les logements classés DPE F et G en priorité.

MaPrimeRénov’ : priorité aux passoires thermiques

MaPrimeRénov, la principale aide publique à la rénovation énergétique des particuliers, fait l’objet d’une refonte majeure dans le PLF 2026. Désormais, le dispositif sera exclusivement orienté vers les logements les plus énergivores, c’est-à-dire ceux classés F ou G au DPE.

Cette focalisation s’accompagne de conditions durcies pour obtenir la prime. Les plafonds de travaux subventionnables vont être abaissés, limitant le montant maximum de dépenses pris en charge.

Par ailleurs, certains équipements auparavant éligibles ne le seront plus, notamment les chaudières biomasse ou l’isolation des murs, jugés moins prioritaires ou sujets à des fraudes par le passé. Le soutien public se recentre ainsi sur les rénovations globales les plus efficaces. D’ailleurs, depuis fin 2025, MaPrimeRénov’ n’accepte plus que des projets de rénovation d’ampleur, capables de faire gagner au moins deux classes DPE au logement rénové.

L’objectif affiché est double : gagner en efficacité et prévenir les abus. En réservant la prime aux rénovations lourdes des passoires, on maximise l’impact énergétique de chaque subvention et on réduit le risque de fraude (d’ailleurs, la suspension temporaire du dispositif mi-2025 a permis d’éviter 36 millions d’Euros de fraudes potentielles). Pour les propriétaires de F ou G, la bonne nouvelle est le maintien d’un soutien financier conséquent, même s’il sera généralement nécessaire d’engager des bouquets de travaux importants.

Un statut fiscal pour les bailleurs privés : incitation à rénover

Autre mesure phare discutée dans le cadre du PLF 2026 : la création d’un nouveau statut fiscal du « bailleur privé » pour encourager l’investissement locatif et la rénovation dans le parc immobilier privé. Face à la crise du logement et à la chute des mises en location, le gouvernement propose, via un amendement au budget, un dispositif incitatif attendu depuis la fin du dispositif Pinel en 2024. L’idée est de redonner confiance aux investisseurs privés en leur offrant un cadre fiscal stable et avantageux sur le long terme, qui profite autant aux propriétaires qu’aux locataires et à l’environnement.

Concrètement, ce statut du bailleur privé introduirait plusieurs avantages fiscaux pour tout propriétaire mettant un bien en location longue durée et réalisant des travaux d’amélioration :

  • Amortissement du logement et des travaux : le bailleur pourrait déduire de ses revenus locatifs une partie du coût du bien et des gros travaux, chaque année, sur une période de 20 ans.
  • Déduction élargie des charges et intérêts : les intérêts d’emprunt immobiliers, les petits travaux d’entretien et les charges locatives seraient déductibles sans limite des revenus fonciers bruts du bailleur.
  • Déficits fonciers bonifiés pour la rénovation énergétique : en cas de dépenses de travaux importantes dépassant les loyers perçus, le déficit foncier imputable sur le revenu global serait relevé. Les parlementaires proposent de porter ce plafond jusqu’à 40 000 Euros (au lieu de 10 700 Euros actuellement), voire 21 400 Euros spécifiquement pour les travaux de rénovation énergétique.

Si elle est adoptée, cette réforme serait une bouffée d’oxygène pour les bailleurs privés désireux de rénover leurs logements.

Autres mesures à retenir dans le PLF 2026

En plus du recentrage de MaPrimeRénov’ et du statut du bailleur privé, plusieurs dispositions fiscales et aides complémentaires liées au DPE et à la rénovation énergétique sont débattues dans le cadre du PLF 2026 :

  • Taxe foncière modulée selon le DPE : certains députés proposent d’adapter la taxe foncière en fonction de la performance énergétique du logement.
  • Financement des audits énergétiques obligatoires : le PLF 2026 pourrait intégrer une aide spécifique pour couvrir une partie du coût des audits.
  • Évolution du dispositif Loc’Avantages : des ajustements pourraient être apportés pour renforcer l’incitation à la rénovation.
  • Éco-PTZ « Prévention » : un nouveau prêt à taux zéro destiné à financer des travaux préventifs pour éviter que les logements ne deviennent des passoires thermiques.
  • Budget de l’Anah plafonné : le nombre de projets aidés sera limité par le budget disponible.

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